En Afrique, continent le plus touché, l'infection à VIH constitue la première cause de décès. Malgré que cette situation soit beaucoup moins critique en Algérie, des apports ont été consentis notamment en matière de prise en charge de ces personnes qui consacre le droit au traitement et au suivi des sidéens à travers l'ouverture de 54 centres de dépistage volontaire à l'échelle nationale, et 8 centres de références.
En Algérie, la majorité des cas de VIH notifiés ont été imputés aux rapports sexuels non protégés. Pour les spécialistes, l'évolution sociologique été à l'origine du recule de l'âge du mariage pour se situer aujourd'hui, autour de 30 à 33 ans contre 20 ans, il y a trente ans, rend indispensable la question de prévention, puisque depuis la puberté et jusqu'au mariage, cette même catégorie figure parmi la plus active en matière de santé reproductive d'où l'intérêt de lancer des opérations de prévention et de dépistage dans les milieux fréquentés par les jeunes. En plus, l'utilisation des seringues non stériles chez les toxicomanes représente un risque majeur de choper le sida. De ce fait, une éducation morale et une culture drastique de l'abstention sexuelle jusqu'à la conclusion d'une union légitime sont l'une des meilleures mesures préventives contre ce fléau.
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